Le village de Menomblet est situé dans la région des Pays-de-Loire, entre Montournais et St-Pierre-du-Chemin.
En 1188 : Le nom d’un moine Guillaume de Menomblet est cité dans le texte d’une charte de l’abbaye de l’Absie. C’est la première mention du nom. Menomblet avait une chapelle annexe du prieuré de Vouvant et de l’Absie avec quelques moines depuis un siècle au moins. ( Histoire de Menomblet , En passant par là …Chapitre premier p 13 ou page 12, 2ème édition), Menomblet existait donc sûrement an l’an mille.
Menomblet, un point très anciennement habité, ainsi que l'indiquent les noms des tènements :
- Les Petites et les Grandes Roches
- La Pierre-Brune
- Les Demoiselles
- Le Pré-aux-Prêtres
C'est aujourd'hui un petit bourg pour ainsi dire sans histoire.
Nous savons pourtant, par un acte de 1232, que Menomblet, appelé Monsnobili fut restitué à l'abbaye de Maillezais, par Geoffroy la Grand'Dent, à la suite d'une excommunication lancée contre lui par le pape Grégoire IX.Geoffroy la Grand Dent (d'après un dessin relevé par l'abbé A. Albert)
Selon un bulle de Grégoire IX datant du XIIe siècle, Menomblet portait le nom de Mon Noblitus, puis Mons Noblet, Monte nobili au XIVe siècle et enfin Menomblet au XXe siècle. Tous ces noms ont la même signification : "Colline" ou "Mont un peu élevé" ou "Mont noble"
L'église de Menomblet, sous le vocable de notre dame, relevait jadis de l'archiprêtre de Pareds, et était, vers 1533, desservie par sept prêtres qui reconnaissaient l'autorité spirituelle du prieur de Vouvant.
Des silex taillés ont été découverts au hameau du Fraigneau et des haches polies au hameau des Brelutières. Menomblet est un village très ancien. Sur le territoire passait la voie romaine de Nantes à Périgueux, pour être plus précis suivant l’importance des cités à cette époque, de Durinum (St Georges de Montaigu) vers Rauranum ( Rom ! petite commune actuelle située près de Couhé dans la Vienne, région de Montmorillon.) pour continuer vers Périgueux. A St Pierre du chemin elle croisait une autre voie venant de Fontenay et se dirigeant vers Saumur. Voir page 10 Histoire de Menomblet, 2ème édition pour plus de précisions.
Pendant la révolution, il y eut plus d'une centaine de victimes de Menomblet. Sous les attaques, les habitants se cachaient dans des arbres creux où "cracottes" en langue vulgaire.